Dernière mise à jour : 27 septembre 2008

 

 

 

 

  

 

 

 Ouverture et émergence en Méditerranée

 

     17-18 octobre 2008  Hôtel La Tour Hassan  26, rue Chellah, BP 14 Rabat Maroc  

 

 

            APPEL A COMMUNICATIONS

 

Colloque organisé par :

- la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (UNECA)

- le GATE UMR 5824 du CNRS, Université Lyon 2

- l'Organisation Mondiale du Commerce

 

 Avec le soutien :

- de l’Agence Universitaire pour la Francophonie (AUF)

- de la Direction des relations internationales de la ville de Lyon

- du service de la Recherche de l’Université Lumière Lyon 2

 

Lieu :

Commission Economique pour l’Afrique
Bureau pour l’Afrique du Nord

22, Rue Jabal Al Ayachi - Agdal 

BP 827 Rabat Mechouar
Rabat – Maroc

Lieu du colloque :

        Hôtel La Tour Hassan  26, rue Chellah, BP 14 Rabat Maroc

 

 

 

 

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Introduction

 

           Les évolutions tant internes qu'externes qu'ont connu les pays méditerranéens les confrontent aujourd'hui à de multiples défis. Pour analyser la nature et les implications de ces défis, la Commission Economique pour l'Afrique des Nations Unies et le laboratoire du CNRS GATE, en collaboration avec plusieurs partenaires - notamment l'Agence Universitaire de la Francophonie - ont décidé de mettre en place une série de rencontres chaque année.  Le colloque 2008 auquel est associée l'Organisation Mondiale du Commerce porte sur le thème : "Ouverture et émergence en  Méditerranée".  Il fait suite au premier colloque qui s'est tenu les19 et 20 octobre 2007 sur "Les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de la libéralisation commerciale des pays du Maghreb et du Proche-Orient".

 

Le champ du colloque

Les travaux de recherche récents qui se sont intéressés à la zone méditerranéenne appartiennent principalement à deux champs de l’analyse économique. Une première partie de ces travaux, revendiquant son appartenance à l’économie internationale, analyse l’essor des échanges au sein de la zone et, le plus souvent, plaide en faveur de l’ouverture, faisant de cette dernière l’une des conditions impératives de la croissance économique et du bien-être. Ce constat est illustré empiriquement par de nombreuses modélisations qui ne diffèrent que par l’ampleur des effets quantifiés de l’ouverture. Très souvent, quand de tels effets ne sont pas observés, on incline à en imputer les raisons explicatives à des défauts de structures ou à l’impréparation des politiques publiques des économies concernées qui se trouvent alors exposées aux chocs de l’ouverture.

Une seconde partie des travaux, appartenant cette fois au champ de l’économie industrielle, s’est employée à montrer, de façon aussi unanime, que les pays qui tirent les meilleurs bénéfices de l’ouverture sont ceux qui disposent de tissus industriels capables de réagir aux retournements et aux transformations de la demande mondiale et d’encaisser les effets de la concurrence. Ici, c’est donc la structure et la qualité des activités industrielles en amont des marchés, et plus largement les performances des systèmes industriels, qui apparaissent comme les garants d’une intégration internationale réussie.

       

Objectifs du colloque

Ce colloque poursuit trois objectifs étroitement articulés. Il s’agit, d’abord, de dresser un tableau exhaustif des échanges de marchandises de biens, de services et de capitaux au sein de la zone. Seront étudiés non seulement les flux d’échanges au sein de la zone, mais aussi ceux qui relient les pays méditerranéens au reste du monde. Une priorité sera accordée aux travaux statistiques qui cherchent à mettre en évidence à la fois les asymétries et les hiérarchies existantes et à analyser leurs causes, leurs effets et les évolutions en oeuvre aujourd’hui.

Il s’agit, ensuite, de tenter de cerner les facteurs explicatifs de la faiblesse structurelle des échanges et des déficits commerciaux de la plupart des pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée. Ces déficits sont souvent expliqués par les carences dans les moyens mis au service de la compétitivité, laquelle à son tour est rendue responsable de l’insuffisance de l’attractivité des économies de la zone. Qu’en est-il réellement ? Les progrès conceptuels récents peuvent-ils permettre de mieux mettre en évidence les atouts et les faiblesses de la zone en la matière ? Face au défi de l’attractivité, les pays méditerranéens sont-ils partenaires ou rivaux ? Enfin, si des rivalités sont relevées ici ou là, ces dernières sont-elles compatibles avec la mise en œuvre de politiques de coopération industrielle, technologique et commerciale à l’échelle de l’ensemble de la zone ?

Il s’agit, enfin, de comprendre la portée des évolutions enregistrées au cours des années récentes qui ont conduit nombre d’économistes à parler de la Méditerranée comme d’une « zone émergente ». Pour être valide, ce qualificatif mériterait d’être adossé à des indicateurs et/ou à des protocoles d’analyse scientifiquement élaborés. Dans une perspective plus lointaine, et en confrontant les acquis de la zone avec ceux d’autres espaces promis identiquement à une plus grande ouverture, on peut se demander sous quelles conditions conceptuelles une théorie de l’émergence est aujourd’hui possible.

Les axes et thèmes du colloque

 

I- La structuration sectorielle et géographique des échanges des pays de la Méditerranée et son évolution

 

La dynamique du commerce dans la région méditerranéenne

Les accords commerciaux bilatéraux et régionaux en Méditerranée 

Les modalités d’insertion des pays de la zone dans la division méditerranéenne et internationale du travail

Une « Union pour la Méditerranée » : Projet réaliste ou artifice ? Quelles implications pour les échanges  infra-zonaux ?

L’intégration régionale : anciens et nouveau débats

 

II – L’attractivité de la zone Méditerranée 

 

Approches conventionnelles et renouvelées de l’attractivité

Utilité et limites des classements et des outils de mesure

Les politiques étatiques de l’attractivité : approches nationales et/ou comparatives

Attractivité et dynamique territoriale

La coopération industrielle et technologique en Méditerranée 

Les atouts et les handicaps des pays de la région 

Les pays méditerranéens : partenaires ou rivaux ?

 

  III – La Méditerranée, une zone émergente ?

 

Conditions et implications de l’émergence pour les pays de la zone

Existe-t-il une théorie de l’émergence

Les coûts et les bénéfices de l’émergence

Les expériences d’émergence sont-elles exportables ?

Les pays émergents de la Méditerranée : partenaires ou prédateurs pour l’UE ?

 

Les thèmes ci-dessus sont donnés à titre indicatif et ne constituent une liste, ni exhaustive, ni limitative. En revanche, toutes les contributions doivent avoir un rapport direct avec la zone méditerranéenne.

 

 

Calendrier scientifique 

 

- 15 avril 2008 : date limite d’envoi des propositions de communications (titre, auteurs – avec institutions d’appartenance, e-mail – résumé 2 pages) à Nassim Oulmane, Commission Economique pour l’Afrique (Rabat) – e.mail : ceagateomc2008@uneca.org

- 5 mai 2008 : date d’envoi de la liste des propositions acceptées

 

- 3 septembre : date limite d’envoi des communications par les auteurs à Nassim Oulmane, Commission Economique pour l’Afrique (Rabat) – e.mail : ceagateomc2008@uneca.org

- 10 septembre : publication du programme définitif du colloque.

 

 

 

Normes de présentation des communications

 

Prévoir 20 pages maxi, en Times New Roman 12, interligne simple. Les communications pourront être écrites (et présentées oralement) en français ou en anglais.

 

 

Comité Scientifique

 

ABDEL BAKI S., Professeur à la faculté de Droit du Caire

ABDELMALKI L., Maître de conférences, Université Lumière Lyon 2, GATE, Lyon

AMAROUCHE A. INPS, Alger

AYADI M. Professeur à l’ISG, Tunis

BARBIER J.P., Agence Française de Développement

BENABDALLAH Y., Chercheur, CREAD, Alger

BEN HAMMOUDA H., Directeur de l'Institut de Formation et de la Division de la Coopération Technique, OMC, Genève

BERTHAUD P., Université Pierre Mendès France et LEPII-CNRS)

BEN RHOMDANE M., Professeur, Université de Tunis, Tunis

BOUNEMRA BEN SOLTANE K., Directrice du Bureau de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique en Afrique du Nord, Rabat

DKHISSI S. Professeur à la Faculté de Droit, Mohamed V, Souissi, Rabat

FUGAZZA M., Economiste, CNUCED, Genève

GHOUFRANE A., Professeur à la Faculté de Droit, Mohamed V, Souissi, Rabat

JACQUET P., Directeur exécutif de l’Agence Française de Développement (AFD)

KOBIELSKI J., Attaché de coopération, Service de Coopération et d’Action Culturelle. Ambassade de France au Maroc

LARAKI  K. Conseiller Régional,  Bureau de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique en Afrique du Nord, Rabat

LIPCHITZ A., Economiste, Agence Française de Développement, Paris

MOURJI F. Professeur à l’Université Hassan II, Casablanca.

OULMANE N., Economiste, Bureau de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique en Afrique du Nord, Rabat

PERIDY N., Professeur, Université de Nantes et LEN

RICHET X., Professeur, Université Sorbonne Nouvelle,  Paris

SADNI-JALLAB M., Economiste, Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, Addis Abéba.

SANDRETTO R. Professeur, Université Lumière Lyon 2 , GATE, Lyon.

SILEM A., Professeur, Université Jean-Moulin Lyon 3, Lyon.

THIELEN G.,

 

 

Comité d’Organisation

 

ABDELMALKI Lahsen,

BEN HAMMOUDA Hakim

BOUNEMRA BEN SOLTANE Karima

OULMANE, Nassim

SADNI-JALLAB Mustapha

SANDRETTO René

THIELEN Gerardo

 

 

Valorisation du colloque

Après sélection et procédure de referee, le colloque donnera lieu à des publications dans des revues ou sous forme d’ouvrages.

 

Droits d’inscription

 

Etudiants : 30 euros

Autres : 50 euros

 

 

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